Tous les ans en septembre/octobre il
pleut , et ce depuis toujours
C'est le phénomène Cévenol qui nous est
annoncé
l'eau de la mer est restée chaude, l'air
s'est rafraichi des nuages
se forment et tournent au dessus des
Cévennes
et tombent en pluie procurant des inondations
alerte orange sur notre département
de quoi freiner tous les élans
et chez soi rester sagement
l'eau c'est le mythe de l'arche de Noé
la colombe et le rameau d'olivier
l'eau est un des 4 éléments et symbole de vie
L'eau est un principe féminin et passif
Elle est source de vie
de mort de résurrection
Elle est en nous ; Nous naissons en sortant d'une poche
où nous étions dans un liquide aqueux
notre corps contient 75 pour cent d'eau
Elle est indispensable pour hydrater nos
cellules
Ma recherche se fonde sur l'eau dans la bible
L'eau purifie et féconde,
Elle étanche la soif elle guérit :
Comme l'eau thermale !
Le symbole de l'eau
C’est aussi celle de l'eau germinale et
fécondante,
Celle de l'eau médicinale
source miraculeuse ou boisson d'éternité
Celle de l'eau lustrale
qui sert à bénir et purifier
Celle de l'eau diluviale
permettant la purification
et la régénération du genre humain
Comme l'arche de Noé et le déluge.
L'eau germinale et fécondante
établit le lien entre la pluie
et la croissance de la végétation.
L'eau tombe du ciel, féconde la terre
après l’avoir purifiée : il en est ainsi de
l'eau du Nil qui transporte des alluvions
et rend la terre féconde
Il en est de même de la Parole de Dieu
qui vient du ciel, purifie et féconde,
affirme le midrash Cantiques Rabbah.
Ce commentaire juif rappelle
que l'eau est conservée dans des jarres
ce qui signifie que la Parole de Dieu
demeure chez celui qui est humble
qui sait qu'il est fait de terre
et qu'il retournera à la terre.
L'eau est médicinale'
inductrice de toute fécondité.
Elle peut également redonner,
prolonger et sauver la vie
puisqu'elle en est la donatrice première.
L'eau est purifiante
comme le prouve l'expérience de l'eau
utilisée pour laver et faire disparaître
les impuretés
Par l'immersion du bain rituel ou du
baptême
le symbolisme de l'eau fécondante,
régénératrice, médicinale et
purificatrice se concentrent dans un
même rite :
L'eau est diluviale
comme les mythes diluviaux universels
Le déluge rejoint le mythe
de l'éternel retour aux origines.
La notion cyclique du temps
exprime cette réalité.
Il s'agit de rejoindre l'idéal de l'origine
Le déluge est l'événement purificateur
qui permet la fin d'une humanité
et le début d'une humanité nouvelle.
Moïse exprime la même réalité que Noé.
Il est « tiré et sauvé des eaux »
pour donner naissance à un peuple libre
En passant la mer Rouge, le peuple est
libéré, il est immergé dans l'eau, il renaît,tout en étant préservé du passage
par la mort, finalement sauvés comme
Noé.Noé et Moïse enfant flottent sur les
eaux du déluge,alors que le peuple
passe à pied sec dans les eaux de la mer.
L'eau lustrale
L’eau lustrale est un résumé symbolique
des quatre éléments Eau-Terre-Air-Feu.
Petit texte sur la préparation de cette
eau qui doit passer sur des pierres bien
définies pour en prendre les bienfaits
L'eau lustrale se prépare en Lune
ascendante,trois jours au moins,après la
nouvelle Lune.
l'eau lustrale ne peut être utilisée
que durant le temps d'une Lunaison
(28 jours maximum).
L'eau lustrale est une eau consacrée...
Le Chant de l'eau
L’entendez-vous, l’entendez-vous
Le menu flot sur les cailloux ?
Il passe et court et glisse
Et doucement dédie aux branches,
Qui sur son cours se penchent,
Sa chanson lisse.
Là-bas,
Le petit bois de cornouillers
Où l’on disait que Mélusine
Jadis, sur un tapis de perles fines,
Au clair de lune, en blancs souliers,
Dansa ;
Le petit bois de cornouillers
Et tous ses hôtes familiers
Et les putois et les fouines
Et les souris et les mulots
Ecoutent
Loin des sentes et loin des routes
Le bruit de l’eau.
Oh ! les belles épousailles
De l’eau lucide et de la chair,
Dans le vent et dans l’air,
Sur un lit transparent de mousse et de rocailles ;
Et les baisers multipliés du flot
Sur la nuque et le dos,
Et les courbes et les anneaux
De l’onduleuse chevelure
Ornant les deux seins triomphaux
D’une ample et flexible parure ;
Et les vagues violettes ou roses
Qui se brisent ou tout à coup se juxtaposent
Autour des flancs, autour des reins ;
Et tout là-haut le ciel divin
Qui rit à la santé lumineuse des choses !
La belle fille aux cheveux roux
Pose un pied clair sur les cailloux.
Elle allonge le bras et la hanche et s’inclina
Pour recueillir au bord,
Parmi les lotiers d’or,
La menthe fine ;
Ou bien encor
S’amuse à soulever les pierres
Et provoque la fuite
Droite et subite
Des truites
Au fil luisant de la rivière.
Avec des fleurs de pourpre aux deux coins de sa bouche,
Elle s’étend ensuite et rit et se recouche,
Les pieds dans l’eau, mais le torse au soleil ;
Et les oiseaux vifs et vermeils
Volent et volent,
Et l’ombre de leurs ailes
Passe sur elle.
Ainsi fait-elle encor
A l’entour de son corps
Même aux mois chauds
Chanter les flots.
Et ce n’est qu’en septembre
Que sous les branches d’or et d’ambre,
Sa nudité
Ne mire plus dans l’eau sa mobile clarté,
Mais c’est qu’alors sont revenues
Vers notre ciel les lourdes nues
Avec l’averse entre leurs plis
Et que déjà la brume
Du fond des prés et des taillis
S’exhume.
Pluie aux gouttes rondes et claires,
Bulles de joie et de lumière,
Le sinueux ruisseau gaiement vous fait accueil,
Car tout l’automne en deuil
Le jonche en vain de mousse et de feuilles tombées.
Son flot
Émile Verhaeren