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LE BLOG DE ROSIE

LE BLOG DE ROSIE

Ce blog a été crée pour partager mes émotions, mes coups de cœur, mes états d'âme ,Pourquoi j’écris ? Pour vivre, pour parler de l'amour pour que le sentiment, l’émotion prennent corps, pour que l’âme chavire, pour que le ciel se teinte de rose - parce que l'on peut rêver et en faire une réalité. - Ecrire pour louer le jour et attendre la nuit, où l'écriture est plus facile..Écrire en choisissant les mots pour panser des maux ♥

Publié le par Rosie
Publié dans : #Au fil des jours !
Aux douze coups de Minuit

 

L'année 2023 va se terminer

et partir aux douze coups de minuit

 

Bonne année à toutes les choses: 
Au monde ! A la mer ! Aux forêts !
Bonne année à toutes les roses
Que l'hiver prépare en secret.
Bonne année à tous ceux qui m'aiment
Et qui m'entendent ici-bas ...
Et bonne année aussi, quand même,
A tous ceux qui ne m'aiment pas.

 Rosemonde Gérard

 

Aux douze coups de Minuit

On tournera la page

et dans la continuité

à minuit la nouvelle année viendra

Si elle pouvait être plus harmonieuse

moins chaotique 

, plus humaine

plus calme

plus douce...

 

Quand sera arrivé minuit

heure magique

C’est certainement symbolique

ainsi après l:

es douze coups de minuit

 

Je vous souhaiterai

Une bonne année à venir

remplie d’espérance

de courage et de force ...

 

Oh pas pétillante, ni dansante

Ni reluisante, ni chantante ,

 ni brillante

 Mais une bonne année

avec de la santé

Avec elle, on fait tout le reste

Notre bonheur

c’est nous qui l'exaltons

Par notre humeur notre jovialité

et votre cordialité

Je vous souhaite une année

Lumineuse heureuse

Faite de joies familiales

ce sont les plus belles

faite d'amour d'amitié

de luminosité...

 

Aux douze coups de Minuit

On tournera la page

et dans la continuité

 

 Notre bonheur c’est nous

qui l'exaltons

Par notre humeur notre jovialité

et votre cordialité

ténacité persévérance.....

On sépare le bon grain de l'ivraie

le bien du mal

et comme dans la chanson

on se donne la main

pour créer un monde nouveau

 

Je vous souhaite une année sans virus

une année de paix

dans le monde en ébullition,

notre pays sans pilote à bord

n'est plus vivable

pour les personnes avancées en âge

partout on loue le' jeunisme '

et on néglige les anciens

qui ont acquis la sagesse ....

 

 Je vous souhaite de trouver

Si vous ne l’avez pas déjà : 

de trouver l’âme sœur 

C’est une des plus belles choses

de la vie : l’amour Amour  toujours

On a tous besoin d’amour

D’être aimés, d’aimer

De façon différente et multiple

L’un n’empêche pas l’autre

L’amour, se conjugue

Il se multiplie ne se divise pas

Nous emplit de bonheur

De ferveur, nous transcende

C’est du spirituel qui s’élève

 

Pour vous une bonne année

La paix dans le monde

La paix entre les hommes

La liberté, l’égalité entre tous 

La fraternité

La solidarité et la laïcité

Nos valeurs essentielles

 

 

Une bonne année sereine

et harmonieuse

avec un peu d'audace

en y ajoutant un peu de  folie

une année belle sur tous les points

une année à votre image

douce et délicate 

une bonne année paisible

sans  mensonges et sans haines

 

 

Embrassez-vous c'est bon pour tous

c'est bon pour la santé

- soyez vigilants-

Et c'est charmant,

aimez-vous comme des enfants

 

« C'est justement la possibilité

de réaliser un rêve

qui rend la vie intéressante.

» Paulo Coelho.

vez et réalisez vos rêves

les plus sages ou les plus fous

la vie est courte et ne perdez pas de temps

Mettez a votre vie une valeur ajoutée.....

Aux douze coups de Minuit

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Publié le par Rosie
Un conte de Noël..d'après Andersen

La soirée de noël est passée

dans toutes les familles ,

même les plus modestes

on fait une fête autour

de la crèche et du sapin

la  joie est dans les regards

et dans les cœurs

D'autres sans toit sans famille

ont reçu un peu de bonheur

offert par des bénévoles !

Alléluia remercions les

et je pense à ce conte

de Noël D'Andersen

Un conte de noël un peu triste,

et un conte de Noël

réaliste on pourrait remplacer

les allumettes par toute

autre chose magique,

Tout ce qui est hallucinogène;

ou tout ce qui emporte

vers le merveilleux !

Le rêve pour sortir de la réalité

cette petite fille pourrait bien être

une fillette de nos jours

triste sort, quand même

son rêve était dans la umière

et la chaleur de la flamme ..

Quel triste sort ..

Un conte de Noël..d'après Andersen

Conte d'Andersen

Il faisait effroyablement froid;

il neigeait depuis le matin;

il faisait déjà sombre;

le soir approchait,

le soir du dernier jour de l'année

Au milieu des rafales,

par ce froid glacial,

une pauvre petite fille

marchait dans la rue:

elle n'avait rien sur la tête,

elle était pieds nus.

Lorsqu'elle était sortie

de chez elle le matin

elle avait eu de vieilles pantoufles

beaucoup trop grandes pour elle.

Aussi les perdit-elle

lorsqu'elle eut à se sauver

devant une file de voitures;

les voitures passées,

elle chercha après ses chaussures

un méchant gamin

s'enfuyait emportant en riant

l'une des pantoufles;

l'autre avait été

entièrement écrasée.
 

Un conte de Noël..d'après Andersen

Voilà la malheureuse enfant

n'ayant plus rien

pour abriter ses pauvres

petits petons

Dans son vieux tablier,

elle portait des allumettes

elle en tenait à la main un paquet

Mais, ce jour,

la veille du nouvel an,

tout le monde était affairé;

par cet affreux temps,

personne ne s'arrêtait pour

considérer l'air suppliant

de la petite qui faisait pitié.

La journée finissait,

et elle n'avait pas encore vendu

un seul paquet d'allumettes.

Tremblante de froid et de faim

elle se traînait de rue en rue.

Des flocons de neige

couvraient sa longue chevelure

blonde. De toutes les fenêtres

brillaient des lumières

de presque toutes les maisons

sortait une délicieuse

odeur, celle de l'oie,

qu'on rôtissait pour le festin du

soir: c'était Saint-Sylvestre 

 

(cela aurait pu être

 

le soir de la nativité)

 

Cela, oui, cela lui faisait

arrêter ses

 

pas errants.

 

 

Un conte de Noël..d'après Andersen

Enfin, après avoir

une dernière fois offert

en vain son paquet d'allumettes,

l'enfant aperçoit une encoignure

entre deux maisons,

dont l'une dépassait un peu l'autre

Harassée, elle s'y assied

et s'y blottit tirant à elle

ses petits pieds:

mais elle grelotte et frissonne

encore plus qu'avant

et cependant elle n'ose

rentrer chez elle.

Elle n'y rapporterait pas

la plus petite monnaie,

et son père la battrait.

L'enfant avait

ses petites menottes toutes transies.

«Si je prenais une allumette,

se dit-elle

une seule pour réchauffer

mes doigts? »

C'est ce qu'elle fit.

Quelle flamme merveilleuse

c'était! Il sembla tout à coup

à la petite fille qu'elle se

trouvait devant un grand poêle

en fonte, décoré d'ornements

en cuivre.

La petite allait étendre

ses pieds pour les réchauffer,

lorsque la petite flamme

s'éteignit brusquement:

le poêle disparut,

et l'enfant restait là,

tenant en main un petit morceau

de bois à moitié brûlé.

Elle frotta une seconde

allumette:la lueur se projetait

sur la muraille qui devint

transparente

Derrière, la table était mise:

elle était couverte

d'une belle nappe blanche,

sur laquelle brillait

une superbe vaisselle de porcelaine.

Au milieu, s'étalait

une magnifique oie rôtie

entourée de compote de pommes:

et voilà que la bête

se met en mouvement

et, avec un couteau et

une fourchette

fixés dans sa poitrine,

vient se présenter

devant la pauvre petite.

Et puis plus rien:

la flamme s'éteint

Un conte de Noël..d'après Andersen

L'enfant

prend une troisième allumette,

et elle se voit transportée

près d'un arbre de Noël, splendide

Sur ses branches vertes,

brillaient mille bougies

de couleurs: de tous côtés,

pendait une foule de

merveilles. La petite étendit la main

pour saisir la moins belle:

l'allumette s'éteint.

L'arbre semble monter vers le ciel

et ses bougies deviennent

des étoiles:

il y en a une qui se détache

et qui redescend vers la terre,

laissant une traînée de feu.
 

«Voilà quelqu'un qui va mourir »

se dit la petite.

Sa vieille grand-mère,

le seul être qui l'avait aimée et

chérie, et qui était morte

il n'y avait pas longtemps

lui avait dit que lorsqu'on

voit une étoile qui file

d'un autre côté, une âme monte

vers le paradis.

Elle frotta encore une allumette:

une grande clarté se répandit

et, devant l'enfant,

se tenait la vieille grand-mère.
 

- Grand-mère, s'écria la petite,

grand-mère,

emmène-moi. Oh!

tu vas me quitter

quand l'allumette sera éteinte:

tu t'évanouiras comme le poêle

si chaud, *le superbe rôti d'oie,

le splendide arbre de Noël

Reste, je te prie, ou emporte-moi.
 

Et l'enfant alluma

une nouvelle allumette,

et puis une autre,

et enfin tout le paquet

pour voir la bonne grand-mère le

plus longtemps possible

Un conte de Noël..d'après Andersen

La grand-mère prit la petite

dans ses bras

et elle la porta bien haut,

en un lieu où il n'y avait

plus ni de froid,

ni de faim, ni de chagrin:

c'était devant le trône de Dieu.
 

Le lendemain matin,

cependant, les passants

trouvèrent dans l'encoignure

le corps de la petite

; ses joues étaient rouges,

elle semblait sourire ;

elle était morte de froid,

pendant la nuit

qui avait apporté à tant d'autres

des joies et des plaisirs

Elle tenait dans sa petite main,

toute raidie,les restes brûlés

d'un paquet d'allumettes.
 

- Quelle sottise ! dit un sans-cœur !

Comment a-t-elle pu croire

que cela la réchaufferait ?

D'autres versèrent des larmes

sur l'enfant;

c'est qu'ils ne savaient pas

toutes les belles choses

qu'elle avait vues pendant

la nuit du nouvel an,

c'est qu'ils ignoraient

que, si elle avait bien souffert,

elle goûtait maintenant

dans les bras de sa grand-

mère la plus douce félicité.

Un conte de Noël..d'après Andersen

Ce conte , comme bien d'autres

du même auteur

m'avait toujours fasciné ,

il est ancienet tellement  réel

imaginez a la place des allumettes

un produit  hallucinogène

La misère existe toujours

et de plus en plus

peut être que l'on fait plus attention

à ces enfants ?

mais encore :

De nos jours des fillettes ( font la manche )

Des esclavagistes qui ne sont pas

leurs parents 

utilisent des enfants pour mendier et leur apporter le

fruit de leur maigre récolte

quand je vois cela

, je ne mets pas une pièce

dans leur gobelet

mais une douceur, un paquet de

biscuits du chocolat ,

et il faut voir dans leurs yeux

le remerciement,

et ne pas engraisser ces esclavagistes

sans pudeur ni humanité ,

ces mafias du banditisme

qui exploitent les enfants

innocentes victimes...

le jour ne noël soyons généreux

avec ceux qui n'ont pas grand chose

Un conte de Noël..d'après Andersen

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Publié le par Rosie
Publié dans : #Au fil des jours !
Le jugement de Salomon

 Quand on parle

du jugement de Salomon

le vrai pas notre croque mort 

des années Covid

 ce jugement est aléatoire

entre chèvre et choux

pour ne mécontenter personne :

le voici dans les textes

Le Jugement de Salomon à été rendu

 alors que deux femmes

prostituées vinrent chez le roi

et se présentèrent devant lui

L'une des femmes dit

: «Pardon! Mon seigneur,

cette femme et moi,

nous habitons dans la même maison

et j'ai accouché près d'elle

dans cette maison.

Trois jours après,

cette femme a aussi accouché.

Nous habitons ensemble,

il n'y a aucun étranger avec nous

il n'y a que nous deux.

 Le fils de cette femme

est mort pendant la nuit,

parce qu'elle s'était couchée sur lui.

Elle s'est levée au milieu de la nuit,

elle a pris mon fils

qui était à côté de moi

pendant que moi, ta servante,

je dormais

et elle l'a couché contre elle.

Quant à son fils, qui était mort

elle l'a couché contre moi.
 

Ce matin, je me suis levée

pour allaiter mon fils

et voici qu'il était mort.

Je l'ai regardé attentivement,

le matin venu, et ce n'était pas mon fils,

celui que j'ai mis au monde.»

L'autre femme dit:

«C'est faux! C'est mon fils

qui est vivant

et ton fils qui est mort.»

Mais la première répliqua:

«Absolument pas!

C'est ton fils qui est mort

et mon fils qui est vivant.»

C'est ainsi qu'elles discutèrent

devant le roi.

 

Le jugement de Salomon

Le roi constata:

«L'une dit:

C'est mon fils qui est vivant

et ton fils qui est mort',

et l'autre dit: Absolument pas!

C'est ton fils qui est mort

et mon fils qui est vivant.'»

  Puis il ordonna:

«Apportez-moi une épée.»

On apporta une épée devant le roi.
 

Le roi dit alors:

«Coupez en deux l'enfant

ui est en vie

et donnez-en la moitié à chacune.»

 Alors la femme

dont le fils était vivant

fut remplie de compassion p

our son fils et elle dit au roi:

«Ah! Mon seigneur,

donnez-lui l'enfant qui est en vie,

ne le faites pas mourir.»

 Mais l'autre répliqua :

«Il ne sera ni à moi ni à toi.

Coupez-le

Prenant la parole, le roi dit alors :

«Donnez l'enfant qui est en vie

à la première femme,

ne le faites pas mourir.

c'est elle qui est sa mère.»
 

Tout Israël apprit le jugement

que le roi avait prononcé

et l'on éprouva de la crainte

envers lui

. En effet, on avait constaté

qu'il bénéficiait

de la sagesse de Dieu

pour exercer la justice.

Le jugement de Salomon

Dans le langage courant

le « jugement de Salomon »

est un verdict qui renvoie l

es parties dos à dos

et met fin de la sorte 

au litige confus qui les oppose

quand bien même ce doit être 

au mépris de la justice

De l’histoire racontée dans le premier livre des Rois

ce sens commun ne retient

que l’image de l’épée

 qui tranche une affaire

apparemment inextricable

Mais il néglige l’essentiel du récit

Celui-ci se situe en effet

au niveau de la parole du roi

 dans sa sagesse qui permet à la vérité

de triompher du mensonge

et à la vie de l’emporter

sur la mort.

c’est là un des enjeux fondamentaux

du récit

montrer combien

vie et mort s’entrecroisent

avec vérité et mensonge.

 Tant il est vrai qu’on ne reconnaît

les effets de vérité ou de mensonge

du discours qu’aux effets

de vie ou de mort

qu’il produit dans le corps

La vraie mère fut celle

qui protégeait son fils ...

Le jugement de Salomon

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Publié le par Rosie
Publié dans : #Au fil des jours !
Des Habits neufs de l'empereur ....

Je vous offre en lecture un conte

que j'ai toujours aimé

et que j'ai mimé en le récitant,

lors d'une campagne électorale

 ce qui avait bien plu au public

Ni  voyez aucune ressemblance

mais une allusion  un sentiment de dérision

 à qui je le pense

et qui vous amusera Jupiter est nu

Seuls les sots ne le voient pas ...

les contes D’Andersen

sont pour moi parmi les plus beaux

je vous laisse découvrir celui-ci

j'aime aussi la petite fille aux allumettes

Bonne lecture...

Des Habits neufs de l'empereur ....

Il y avait autrefois un grand-duc

qui aimait tant les habits neufs

, qu’il dépensait tout son argent à sa toilette.

Lorsqu’il passait ses soldats en revue,

lorsqu’il allait au spectacle ou à la promenade,

il n’avait d’autre but que de montrer ses habits neufs

À chaque heure de la journée,

il changeait de vêtements, et comme on dit d’un roi :

« Il est au conseil, » on disait de lui :

«  Le grand-duc est à sa garde-robe. »

La capitale était une ville bien gaie, grâce à la quantité

d’étrangers qui passaient ; mais un jour il y vint aussi deux

fripons qui se donnèrent pour des tisserands et

déclarèrent savoir tisser la plus magnifique étoffe

du monde. Non-seulement les couleurs

et le dessin étaient extraordinairement beaux,

mais les vêtements confectionnés avec cette étoffe

possédaient une qualité merveilleuse :

ils devenaient invisibles pour toute personne

qui ne savait pas bien exercer son emploi

ou qui avait l’esprit trop borné.

« Ce sont des habits impayables, pensa le grand-duc ;

grâce à eux, je pourrai connaître les hommes incapables

de mon gouvernement :

je saurai distinguer les habiles des niais.

Oui, cette étoffe m’est indispensable. »

Puis il avança aux deux fripons une forte somme

afin qu’ils pussent commencer immédiatement leur travail.

Ils dressèrent en effet deux métiers,

et firent semblant de travailler,

quoiqu’il n’y eût absolument rien sur les bobines.

Sans cesse ils demandaient de la soie fine

et de l’or magnifique ;

mais ils mettaient tout cela dans leur sac,

travaillant jusqu’au milieu de la nuit

avec des métiers vides.

Des Habits neufs de l'empereur ....

« II faut cependant que je sache où ils en sont, »

se dit le grand-duc.

Mais il se sentait le cœur serré en pensant que les

personnes niaises ou incapables de remplir leurs fonctions

ne pourraient voir l’étoffe.

Ce n’était pas qu’il doutât de lui-même ;

toutefois il jugea à propos d’envoyer quelqu’un pour

examiner le travail avant lui.

Tous les habitants de la ville

connaissaient la qualité merveilleuse de l’étoffe,

et tous brûlaient d’impatience de savoir combien leur

voisin était borné ou incapable.

« Je vais envoyer aux tisserands mon bon vieux ministre,

pensa le grand-duc, c’est lui qui peut le mieux juger

l’étoffe ; il se distingue autant par son esprit que par ses

capacités. »

L’honnête vieux ministre entra dans la salle où les deux

imposteurs travaillaient avec les métiers vides.

« Bon Dieu ! pensa-t-il en ouvrant de grands yeux, je ne

vois rien. » Mais il n’en dit mot.

Les deux tisserands l’invitèrent à s’approcher,

et lui demandèrent comment il trouvait le dessin et les

couleurs. En même temps ils montrèrent leurs métiers

et le vieux ministre y fixa ses regards 

;mais il ne vit rien

par la raison bien simple qu’il n’y avait rien.

« Bon Dieu ! pensa-t-il, serais-je vraiment borné ?

Il faut que personne ne s’en doute.

Serais-je vraiment incapable ?

Je n’ose avouer que l’étoffe est invisible pour moi.

— Eh bien ! qu’en dites-vous ? dit l’un des tisserands.

— C’est charmant

Des Habits neufs de l'empereur ....

C’est charmant, c’est tout à fait charmant !

répondit le ministre en mettant ses lunettes.

Ce dessin et ces couleurs....

oui, je dirai au grand-duc que j’en suis très-content.

— C’est heureux pour nous, » dirent les deux tisserands ;

et ils se mirent à lui montrer des couleurs

et des dessins imaginaires en leur donnant des noms.

Le vieux ministre prêta la plus grande attention, pour

répéter au grand-duc toutes leurs explications.

Les fripons demandaient toujours de l’argent,

de la soie et de l’or ; il en fallait énormément pour ce

tissu. Bien entendu qu’ils empochèrent le tout 

; le métier restait vide et ils travaillaient toujours.

Quelque temps après, le grand-duc envoya un autre

fonctionnaire honnête pour examiner l’étoffe

et voir si elle s’achevait.

Il arriva à ce nouveau député la même chose qu’au

ministre ; il regardait et regardait toujours, mais ne voyait rien.

« N’est-ce pas que le tissu est admirable ?

demandèrent les deux imposteurs en montrant

et expliquant le superbe dessin et les belles couleurs

qui n’existaient pas.

— Cependant je ne suis pas niais ! pensait l’homme.

C’est donc que je ne suis pas capable de remplir ma place ?

C’est assez drôle, mais je prendrai bien garde de la

perdre. »

Puis il fit l’éloge de l’étoffe, et témoigna toute

son admiration pour le choix des couleurs et le dessin.

« C’est d’une magnificence incomparable, »

dit-il au grand-duc,

et toute la ville parla de cette étoffe extraordinaire.

Enfin, le grand-duc lui-même voulut la voir pendant qu’elle

était encore sur le métier.

Accompagné d’une foule d’hommes choisis,

parmi lesquels se trouvaient les deux honnêtes

fonctionnaires, il se rendit auprès des adroits filous

qui tissaient toujours, mais sans fil de soie ni d’or, ni

aucune espèce de fil.

« N’est-ce pas que c’est magnifique !

dirent les deux honnêtes fonctionnaires.

Le dessin et les couleurs sont dignes de Votre Altesse. »

Et ils montrèrent du doigt le métier vide,

comme si les autres avaient pu y voir quelque chose.

« Qu’est-ce donc ? pensa le grand-duc,

je ne vois rien , c’est terrible.

Est-ce que je ne serais qu’un niais ?

Est-ce que je serais incapable de gouverner ?

Jamais rien ne pouvait m’arriver de plus malheureux. »

Puis tout à coup il s’écria :

C’est magnifique ! J’en témoigne

ici toute ma satisfaction. »

Des Habits neufs de l'empereur ....

Il hocha la tête d’un air content,

et regarda le métier sans oser dire la vérité

Tous les gens de sa suite regardèrent de même

 les uns après les autres, mais sans rien voir,

et ils répétaient comme le grand-duc :

« C’est magnifique ! »

Ils lui conseillèrent même de revêtir cette nouvelle étoffe

à la première grande procession.

«  C’est magnifique ! c’est charmant ! c’est admirable ! »

exclamaient toutes les bouches,

et la satisfaction était générale.

Les deux imposteurs furent décorés, et reçurent le titre

de gentilshommes tisserands.

Toute la nuit qui précéda le jour de la procession,

ils veillèrent et travaillèrent à la clarté de seize bougies.

La peine qu’ils se donnaient était visible à tout le monde.

Enfin, ils firent semblant d’ôter l’étoffe du métier,

coupèrent dans l’air avec de grands ciseaux, cousirent

avec une aiguille sans fil, après quoi ils déclarèrent que le

vêtement était achevé.

Le grand-duc, suivi de ses aides de camp,

alla l’examiner, et les filous, levant un bras en l’air

comme s’ils tenaient quelque chose, dirent :

« Voici le pantalon, voici l’habit, voici le manteau.

C’est léger comme de la toile d’araignée.

Il n’y a pas de danger que cela vous pèse sur le corps,

et voilà surtout en quoi consiste la vertu de cette étoffe.

— Certainement, répondirent les aides de camp ; mais ils

ne voyaient rien, puisqu’il n’y avait rien.

— Si Votre Altesse daigne se déshabiller, dirent ;

 

Des Habits neufs de l'empereur ....

"Oui, oui !", dirent tous les courtisans, mais ils ne pouvaient rien voir, puisqu'il n'y avait rien.

"Votre Majesté Impériale veut-elle avoir l'insigne

bonté d'ôter ses vêtements afin que nous puissions

lui mettre les nouveaux, là, devant le grands miroir !"

L'empereur enleva tous ses beaux vêtements et les

escrocs firent comme s'ils lui enfilaient chacune

des pièces du nouvel habit qui, apparemment,

venait tout juste d'être cousu.

L'empereur se tourna et se retourna devant le

miroir. "Dieu ! comme cela vous va bien.

Quels dessins, quelles couleurs" s'exclamait

tout le monde.

"Ceux qui doivent porter le dais

au-dessus de Votre Majesté ouvrant la procession

sont arrivés", dit le maître des cérémonies.

"Je suis prêt", dit l'empereur.

"Est-ce que cela ne me va pas bien ?

Et il en se tourna encore une fois devant le miroir,

car il devait faire semblant de bien contempler son

costume.

Les chambellans qui devaient porter

la traîne du manteau de cour tâtonnaient de leurs

mains le parquet, faisant semblant d'attraper

et de soulever la traîne.

Ils allèrent et firent comme s'ils tenaient

quelque chose dans les airs;

ils ne voulaient pas risquer que l'on remarquât qu'ils

ne pouvaient rien voir.

C'est ainsi que l'Empereur marchait devant la

procession sous le magnifique dais

, et tous ceux qui se trouvaient dans la rue

ou à leur fenêtre disaient:

"Les habits neufs de l'empereur sont admirables !

Quel manteau avec traîne de toute beauté,

comme elle s'étale avec splendeur !"

Personne ne voulait laisser paraître qu'il ne voyait

rien, puisque cela aurait montré qu'il était incapable

dans sa fonction ou simplement un sot.

Aucun habit neuf de l'empereur n'avait connu un tel

succès.

"Mais il n'a pas d'habit du tout !", criait petit enfant

dans la foule."Entendez la voix de l'innocence!",

dit le père;et chacun murmura à son voisin ce que

l'enfant avait dit.Puis la foule entière se mit à crier:

"Mais il n'a pas d'habit du tout!"

L'empereur frissonna, car il lui semblait bien que le

peuple avait raison, mais il se dit:

"Maintenant, je dois tenir bon

jusqu'à la fin de la procession."

Et le cortège poursuivit sa route

et les chambellans continuèrent de porter la traîne,

qui n'existait pas.

On pourrait aussi dire :

Que tout profiteur vis aux dépends de ceux qui

l'écoutent ! ou qui les a fait ministres et qui le louangent sachant que Jupiter

a des habits trop grands .

Ses serviteurs sont des afidés..

. a qui il donne un os a ronger

Rosie

Des Habits neufs de l'empereur ....

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Publié le par Rosie
Publié dans : #souvenirs
Les oiseaux migrateurs

 

Ces jours-ci j'ai entendu

au dessus de ma tête u

n grand bruit d'ailes

c'était des oiseaux migrateurs

Ce n'était pas des hirondelles ,

ni des étourneaux ni des tourterelles,

les nôtres sont fidèles et restent

dans nos jardins

Des oies sauvages peut être

ou des cigognes venant d'Alsace

à leur bruit , à leur façon de s'aligner

on reconnaît ces oiseaux qui

s'organisent pour s'entraider

car le chemin est long !

les plus fragiles sont portés

par les plus robustes....

Et aussitôt me vient à l'esprit

le texte extrait d'un de mes manuscrits

sur les oiseaux qui gentiment se font

cui cui en signe d'amitié

Et en voici pour vous le tendre récit...

Les oiseaux migrateurs

Ce texte est tiré

d’un de mes manuscrits

c'est un échange entre deux amis

qui s'apprécient qui ont retrouvé des

goûts communs

des souvenirs, ceux de leur enfance

tout est très discret,

avec beaucoup de tact

et de sensibilité :

ce fut un épisode heureux

que cet échange : on pourrait dire

que c'est une écriture

à quatre mains

d'où cet intérêt et ce mutuel

enrichissement

c'est un peu tout en métaphores,

en symboles

je vous laisse lire cette page 

 - il l’a appelée Eve comme la première

femme de l’humanité et pour elle,

il est l’oiseau bleu de la méditerrané: 

pour la symbolique,

il a préféré le goéland

en rapport avec le beau texte de

:Jonathan Livingston le goéland

 

Les oiseaux migrateurs

Elle écrit sur le clavier

de son ordinateur

elle y met tout son cœur,

car il est devenu son confident

Ses doigts comme sur un piano s’agitent,

ils sont agiles ils caressent

les touches ou avec énergie l

es frappent.Son écran est ouvert,

et devant elle vient se poser un oiseau

- érudit et de bonnes mœurs -

il lui fait de gentils cui-cui.

C’est un oiseau migrateur qui s’est

perdu une nuit d’hiver,

il faisait si froid, il volait avec ses

congénères,a été attiré par le soleil.

Sur une branche virtuelle

il s’est posé, en face d’elle.

Il lui dit, en mots symboliques :

Qu’elle est un rayon de soleil

qu’elle brille comme une étoile,

celle de  Salomon, 

elle préfère pourtant

celle qui a cinq branches

qui est l’harmonie

intérieure et extérieure.

Elle, il l’a appelée Eve,

elle a ajouté : Eve et la tentation.

oui la tentation est au bout de ton clavier

,cet oiseau migrateur

celui que tu as rencontré

sur le net,cet oiseau virtuel

qui t’a entraînée sur les pas

de l’étoile pour découvrir

une belle prose

si délicate et  agréable.

Il t’a dit, sans pourtant te le dire

clairement en faisant des métaphores

que deux oiseaux pouvaient se retrouver

pour se sourire, échanger,

s'entraider  dialoguer,

s’enrichir en se tenant de nobles propos.

Ils ont des points communs,

des goûts communs et des souvenirs

Que peuvent bien se dire deux oiseaux

migrateurs qui se rencontrent sur la

toile ? Ils échangent, sur leur vie passée

ou présente.

Elle c'est Eve c'est ainsi qu'il l'a nommée

Les oiseaux migrateurs

Le voyant sourire dans son écran,

elle pense, l’imaginant, l’idéalisant

devant tant de  belles phrases suscitées

par sa grande  culture :il est compétent,

il lui apprend des nouveautés,

élève son esprit. Il lui dit:

- Quand tu marches dans la nuit

tu as tendance à regarder où tu mets les

pieds, la nuit te remet sur terre.

L’étoile te force à relever la tête et te

permet de t’orienter de façon

différente.L’étoile te remet dans

l’universel,elle te sort du soleil levant

qui bouge, qui tourne.

Si tu as de la chance de trouver, non pas

une étoile mais l’étoile, celle qui ne

bouge pas celle qui est sur l’axe un

repère, le seul repère ;

mais  toi, tu es le repère familial,

l’axe fixe.

Eve signifie la vivante c'est sans doute

pour cela qu'il l'a appelée ainsi  :

et maintenant quand je marche

je ne lève plus la tête et je regarde où je mets mes pieds

et je pense à toi ami

qui es dans les étoiles

Les oiseaux migrateurs

C'est pour cela qu'elle a écrit

au petit matin :

J’aime la façon dont tu as su m’aborder !

J’aime la façon dont tu me parles

en symbolique !

J’aime que tu stimules ma fierté !

J’aime que tu me parles de mes

activités !

J’aime, j’aime, j’aime...

Il lui a répondu:

- Quel réveil !

Je ne pouvais l’imaginer !

 

Et puis plus rien, sinon des choses

banales, il n’était plus là...

Elle a éteint l’écran de son ordinateur.

et soudain, il lui fait un petit cui-cui !

en cachette, lui a t-il écrit

Il lui avait dit auparavant :

Tu es un rayon de soleil

elle veut donc briller pour le retenir.

Et lui : tu es l’or du nombre d’or,

laisse-toi guider par l’étoile.

Et puis non, elle n’a pas dormi

tellement elle était heureuse.

L’oiseau, l’ami virtuel

s’est évadé pour retourner

dans son horizon,

il revient et sur un air mi- moqueur,

mi-moralisateur il écrit :

 Eve ne tient pas sa parole, Eve ment…

Mais, Eve a peur de devenir dépendante

de cet autre qui lui dit ce qu’elle

attend, dans une belle prose si bien

présentée.Elle lui a dit « Non »,

piquée à vif dans son orgueil :

J’ai pensé à la chanson

Eve lève-toi, qui est si belle 

et dont j'ai rencontré

son interprété Julie Piertri

 

Les oiseaux migrateurs

Il lui écrit :

les yeux expriment l

e regard de l'âme

mais aussi l’amour,

jamais l’indifférence.

Elle savait que c’était pour elle

un atout et lui envoya des photos

où elle souriait.

Elle souriait et voulait l’aider,

le distraire par ses histoires, l’étonner,

le surprendre l'aider

a travers le clavier de son ordinateur

Elle était sotte certainement

ou manquait soudain de jugement pour

se laisser aller

à une dépendance, celle de cet écran où

l’oiseau ne se serait plus posé en lui

souriant.

Elle avait dû mal interpréter ses mots.

Ils auraient pu se rencontrer dans un

lieu discret et personne n’aurait deviné

leur complicité.

Il lui promettait de prendre sa main dans

la sienne,pour une sardane et une

chaine d'union pour lui transmettre un

fluide d’amitié de fraternité...

Elle en rêvait déjà, comme de l’accolade

qu’il lui donnerait si un jour ils se

rencontraient dans ce lieu parfait, à

l’abri des regards.

Pour ne pas être suivis

au travers de leurs écrits,

et que d’autres yeux

ne lisent pas leurs échanges

ils ont effacé leurs traces sur les ondes

ces empreintes qui trahissent et sont

des liens repérables

Effacé l’effacé  oui c'est fait....

les traces de nos échanges restent

partout  et je suis heureuse de te relire

elles resteront après nous

ainsi que tes belles photos

et j'ai cet écrit que tu avais mis

sur ma page ! la tourterelle dans le

jardinet les souvenirs

des oiseaux bleus

de la côte Vermeille -

mis en musique- par un artiste.

Les oiseaux migrateurs

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