J'ai fait des recherches pour vous présenter
un travail sur le labyrinthe ;
Ceci suscite par le mythe de Dédale
Le labyrinthe s’apparente
à une frontière invisible ...
Nous portons-nous même, dans le corps
des circonvolutions liées aux labyrinthes,
qui sont justement des zones qui travaillent -
Comme notre cerveau,
et le labyrinthe de l’oreille interne,
qui nous permet aussi un équilibre,
et puis les circonvolutions des
intestins dont on parle actuellement
comme une source
de nouvelles recherches et thérapie…
Le labyrinthe procède d'une démarche
que l’on fera soi même
- Se perdre pour se retrouver plus fort -
Il s'agit là véritablement d'un déplacement
du corps et de l'esprit le plus souvent,
sur une surface réduite.
Je rappelle qu’il existe
des labyrinthes sous terre, méandres
aménagés commencés par une érosion
naturelle dues aux infiltrations
d'eaux pluviales ou à des résurgences
antérieures.
Les galeries de la plupart des mines
forment des labyrinthes inextricables
sans pour autant qu'il s'agisse là d'une
volonté d'établir un parcours initiatique.
Le labyrinthe est tout à la fois
Une forme, une figure, une image,
un mythe et un symbole,
repris par tous les arts
de l’écriture à la peinture, la musique
le cinéma, les jeux ; et par toutes les
sciences humaines,
de la philosophie à la psychiatrie...
Outre les labyrinthes connus
comme à Epidaure - qui avait un rôle -
pour distinguer la maladie somatique
de la maladie organique
il en existe bien d'autres...
Le labyrinthe Chrétien :
En s’insérant dans le domaine de l’humanité,
le christianisme va réemployer la figure du
labyrinthe Il en retient d’abord
un sens négatif : la confusion des chemins où
errent les imprudents,symbolise la voie de
l’ignorance éloignant de Dieu,
Par la suite un sens positif.
Le chrétien y voit le symbole
de la difficulté d’accéder au salut.
Le fil d’Ariane devient la foi chrétienne
qui le guide dans les épreuves de la vie
en évitant les pièges des péchés et des
chutes. Commencer le périple d'un
labyrinthe, c'est aller à la découverte de soi
et abandonner en cours de cheminement,
son corps, ses sentiments, les idées
et le raisonnements pour ne plus voir
que le soi : être le reflet de la lumière, puis
revenir en témoigner parmi les autres
C'est une mystique certaine ...
Le visiteur Lorsqu’il contemple
le labyrinthe de la cathédrale de Chartres
est sensible au caractère sacré
de l’édifice et il ressent souvent
une forte émotion.
Elle se nuance en fonction de ses
références culturelles et spirituelles.
Que ressent-il ?
On peut apercevoir trois réponses
différentes, qui ne sont pas exclusives
l’une de l’autre : l’énergie que dégage
cette figure architecturale,
vécue de façon intériorisée ;
l’utilité que l’on y pressent à faire
soi même le parcours ;
la fascination pour le mystère
des pratiques Symbole du labyrinthe
Véritable chemin initiatique,
le labyrinthe symbolise le voyage
que l’homme doit accomplir à travers
les épreuves et les difficultés
de sa propre existence.
Au centre du labyrinthe,
il doit tuer son Minotaure,
symbole des forces obscures
qu’il héberge en lui,
de l’animalité et de la mort.
La victoire sur le Minotaure
est une victoire sur soi-même.
En son centre s’opère une mutation,
un accomplissement une mort
et un Être nouveau.
Le jour tant attendu du solstice d’été…
Chaque 21 juin,jour du solstice d’été
une foule de visiteurs parcourent ce
mystérieux chemin gravé sur le sol.
En son milieu on ressentirait des
forces telluriques dues à la présence de 14
cours d’eau souterrains...
Le labyrinthe a décoré bien
des églises et des cathédrales remplaçant le
pèlerinage extra-muros pour certains,
figurant le chemin de la passion
pour d'autres, il prit un aspect sacrificiel,
mortifiant et dériva loin des intentions
premières. On prétend qu'il renfermait la
clef des connaissances des bâtisseurs
compagnons et que chaque labyrinthe
avait dans sa forme la somme des chiffres
ayant présidé à l'édification des ‘Temples’
à l'intérieur desquels il se trouvait.
Le symbolisme constitue lui-même un
labyrinthe inextricable pour qui veut
l’étudier, les symboles sont à la vérité
ce que les couleurs sont à la lumière,
ce qu'est l'imaginaire à la pensée, les
religions à la tradition,
Ce sont des éléments relationnels, non
l'élément essentiel au sens précis du terme.
On peut y voir le nœud, avec une
parenthèse pour le lacs d'amour
formant une boucle libre aux extrémités et
puisant les courants positifs et négatifs.
Il forme une boucle et pas un nœud serré,
car l'amour authentique ne saurait être
retenu par la matérialité d'une contrainte.
Le lac d'amour décore les temples
maçonniques comme il orne les clefs
papales. Le labyrinthe c’est se perdre
cheminer, rencontrer d’autres personnes
qui nous tendent la main :
et revenir plus fort encore enrichis
c’est une épreuve qui demande du courage
de la persévérance pour
anéantir le mal qui est en nous et le faire
disparaître comme on a abattu le minotaure….
j’ajoute qu'à ND de Chartres un des vitrail
est situé de façon à ce que le soleil le 21 juin
passe à travers et aille se poser sur une
partie du labyrinthe Ce qui le rend magique