Un conte un mythe une métaphore
Hier soir la chaleur était encore accablante
Et j’ai dit : je ne suis pas seule je suis entourée d'amour
Entourée de tendresse et de bonté
Le ciel toute la journée est resté bleu
Dans mon imaginaire en m'assoupissant
je revoyais ce conte :
Anne ma sœur Anne ne vois-tu rien
venir ?
Je vois un chevalier avec une cape
blanche et une épée
Il vient sans doute pour m’emporter
au doux pays des rêves ou règne
Morphée
Mais avant, il me semblait, que nous
avions pris
un apéritif sur la terrasse où au bord
de la piscine
dans mon coin favoris :Whisky sans
glaçons pour nous deux
J’avais fait des petits toasts pour accompagner
Et nous sommes allés rêver plus loin
Pour voir le soleil se coucher derrière
la colline Et la nuit tomber !
Tombe la nuit qui étend son manteau
gris
Quand tombe la nuit les cigales
s’arrêtent de crisser
On peut entendre le murmure de nos
voix et un dernier papillon s’est posé
sur une touffe d’œillets qui
embaument
que c’est bon le chant du cœur qui
bat..
Nous passions des heures, en nous
tenant par la main
nous parlions de nous, de nos enfants
de la façon dont nous serions en
prenant de l'âge
on se voyait toujours ensemble toi et
moi comme deux vieillards toujours
amoureux
et on comptait sur les étoiles
pour nous protéger
Parfois tout est symbole ou métaphore
plus beau que les mots, car on voit
l’image on perçoit les émotions, on est
bien dans le symbole
cette image est en moi : Que de bons
moments nous avons passés,
en rêvant tous les deux
Un petit alcool s'invitait parfois !
et nous trinquions
à notre longue vie à nos amours
qui duraient toujours avec autant
d'ardeur...
La chaleur a redoublé d’intensité
et j'étais bien dedans au frais
je me sentais entourée et en sécurité
Plus tard Morphée et hypnose
sont venus me prendre
dans leurs bras ces Dieux de la nuit !
Avant il y avait eu les roses
et le Dieu Éros
Vénus et puis Mars un joli couple de
l‘olympe
Sous le signe du lion, qui se termine
et le coquelicot et la rose !
comme un petit coquelicot Madame !
Et je rêvais encore
de Vénus et puis Mars
un joli couple de l‘olympe
Sous le signe du lion, qui se termine
J’ai évoqué la rose blanche et la rouge
De l’une à l’autre, c’est aussi un mythe
ou un symbole
C’est dans la mythologie et dans les
mystères de la Rose
En pensant à cela coquelicots et roses
je me suis endormie, douce nuit !!
Où un chevalier blanc me prenait sur
son destrier - Je n’avais plus peur de
barbe bleue et pas besoin
qu’on vienne me délivrer
je suis de celles, qui pourraient
sans doute le faire plier
Notre mental a été influencé
par les contes de fées de notre
enfance, pour moi le plus beau
est dans les contes d'Andersen
Mais tout homme
peut se transformer en blanc chevalier
parfois on a besoin de comprendre
que l’admiration est un phénomène
important qui peut redonner
confiance et foi
Oh ! La princesse des contes,
je suis un peu comme toi
J'ai l'aigle deux fois en moi ! qui me
donne la force celle de me lever,
quand on trébuche parfois
il faut toujours avoir la foi !
la tempérance et la charité ou l'humilité...
Les cygnes sauvages ...
Un roi avait onze fils et une seule fille : Élisa.
Les enfants étaient heureux,
jusqu'au jour ou le père se remaria
avec une méchante reine qui se débarrassa de la petite Élisa
en la plaçant chez des paysans,
et qui transforma les fils en cygnes sauvages.
La méchante reine tenta ensuite d'empoisonner
la petite fille en lui plaçant trois crapauds sur le corps,
mais ceux-ci furent transformés en fleur.
Il apparut que la magie de la méchante reine
n'avait aucun effet sur l'enfant.
Folle de rage, la reine la transforme en souillon,
si bien que son père ne la reconnaît pas,
et il la chasse du château,
la fillette se réfugie dans la forêt,
dans une cabane où elle rêve de ses frères.
À son réveil, elle rencontre dans la forêt
une vieille femme qui lui offre des baies.
Élisa lui demande si elle a vu ses frères,
la vieille répond qu'elle a seulement vu des cygnes
qui nageaient avec une couronne d'or sur la tête
Élisa se précipite à l'endroit indiqué par la vieille
et ne trouve que neuf plumes.
Elle attend, et au coucher du soleil
arrivent les onze cygnes qui retrouvent leur aspect
de princes dès que la nuit est tombée.
Ils racontent qu'ils vivent loin, loin,sur un rocher
au milieu de la mer et qu'ils ne pourront pas revenir
avant un an pour emmener leur sœur,
ils tissent un filet et s'envolent avec elle.
Ils survolent le pays de la fée Morgane et son château.
Puis ils atteignent leur rocher et prient leur sœur
de dormir et de faire un rêve.
Élisa se met à prier en dormant.
alors la vieille femme de la forêt
(qui est la fée Morgane) lui apparaît.
Elle dit que les frères d'Élisa peuvent être sauvés
si la jeune fille tresse à chacun d'eux un manteau d'ortie,
et qu'elle garde le silence pendant tout ce temps.
Élisa va cueillir les orties, se brûle les doigts,
travaille à fabriquer les manteaux et souffre en silence,
même lorsque le roi du pays,
qui vient chasser dans les parages, lui adresse la parole.
Devant sa beauté et malgré son silence,
il l'enlève pour en faire sa femme.
L'archevêque murmure que cette fille des bois est une
sorcière, mais le roi ne l'écoute pas.
Il a même eu la délicatesse de lui installer une pièce
toute semblable à la grotte,
dans laquelle il a fait transporter son ballot d'orties et de
manteaux tissés.
Cependant, un jour où elle va renouveler sa provision
d'orties au cimetière, un courtisan la voit
et rapporte au roi que c'est véritablement une sorcière.
Le roi, attristé, continue d'aimer sa femme,
mais un soir, il la surveille et la suit jusqu'au cimetière.
Là-bas, le roi aperçoit un groupe de sorcières et croit
qu'Élisa les rejoignait tous les soirs.
Le châtiment choisi par le peuple est de la livrer aux
flammes.Dans son cachot, des petites souris
lui apportent ce qu'il faut pour continuer à tisser
les onze manteaux pour ses frères.
Élisa n'a toujours pas prononcé un mot.
Alors qu'on la mène en charrette à travers la ville pour la
brûler,onze cygnes s'abattent sur la charrette
et font fuir la foule qui voit là un signe du ciel.
On pense qu'elle est innocente.
Alors, Élisa qui n'a pas cessé de garder sur elle
les onze manteaux d'ortie,
les jette sur ses frères qui aussitôt se transforment en
princes..... Quel joli conte !