2 septembre : C'est la rentrée
on pense à la rentrée
celle des petits et des grands
Notre rentrée aussi
avec les tracasseries.....
les feuilles d'impôts
qui comme les feuilles tombent
pour oublier tout cela
j'ai écrit cet article
Rêveries...d'un autre temps...
Bientôt la rentrée des classes
Chacun à son chantier ...
De mon temps on rentrait l
e premier octobre mais tout
a changé les vacances et le jour de
pause, qui était le jeudi
Avec mes petits-enfants
il y a quelques années j'étais allée faire
des achats Scolaires pour la rentrée des
classes : il n'y avait pas de prime de
rentrée , et les grand-parents
participaient....
En voyant toutes ces belles fournitures
offertes à nos enfants Je m'étais mise à
rêver à ma rentrée, pourtant j’étais
bien gâtée
on achetait juste ce qu'il fallait
la trousse et les crayons de couleur
les peintures les feuillets de dessin
Une pure merveille,
et le plumier oublié
Celui-là pourtant il protégeait nos
plumes -Et nous faisions
l'encre à l’école
Violette, nos doigts en gardaient la
couleur Oui violette et rouge pour
corriger les fautes
Il y avait la gomme
le crayon avec celle qui était à l’autre
bout : mes doigts se souviennent
et l'odeur remonte dans mes souvenirs
il nous fallait un buvard
qui était parfois décoré ou tout simple
de diverses couleurs, pour moi c'était
rose ou violet...
Il y avait les instruments de géométrie
Le rapporteur, la règle plate graduée !
celle pour tracer des traits,
elle était en bois ,le plastique n’existait
pas l’équerre pour tracer les angles et
les faire bien droits: rectitude toujours
Et le compas, une danseuse parfois !
Oui je l’imaginais comme une chose
Un peu céleste ! Légère !
qui fait des cercles, des ronds
qui pourrait symboliser
le tableau de la vierge à l’enfant
tout dans l’arrondi du geste
la maternité
L’homme celui de la publicité
Qui est la copie de celui de Léonard de
Vinci L’homme parfait ; ça fait rêver
Je me souviens que j’aimais bien faire
des étoiles Celle qui à six branches !
Celle de Salomon
deux triangles inversés
Avec des cercles je dessinais l
e corps d’une enfant tout
en rondeurs en jolies formes galbées
les branches de cet outil,
sont une ouverture sur le monde sur
mon imaginaire,sur mes rêves d’enfant
le voyais les jambes d’un femme
qui marche et d’un pas assuré
qui va vers les autres pour créer et rentrer en relation
créer du lien de convivialité
C’est amusant de se souvenir
comment tous ces instruments
m'ont fait rêver ......
Je me suis souvenue de mon école
nichée en haut du village,
nous étions directement dans les bois et
la campagne
je nous revois allant chercher du bois
pour allumer le poêle
et je sentais l'odeur un peu âcre du feu
que l'on allume
Notre Maitresse,
était en même temps
l'épouse du maire du village
Elle était sévère et très juste
je l'aimais beaucoup
Notre classe était mixte et de plus
englobait plusieurs sections
cela nous permettait de mieux
apprendre et d'évoluer vers les plus
grands nous faisions le ménage
de notre unique classe
c'était le vendredi après la classe :
deux garçons un grand et un
plus jeune, et de même pour les filles
les garçons soulevaient les bureaux
pour que nous puissions balayer
et puis on faisait la poussière et on
nettoyait le tableau bien comme il faut
sans oublier le bureau de la maitresse,
qui était sacré tout était bien organisé ,
Il en était de même pour remplir le
poêle, on a travaillé et on n'en est pas
morts.... Bien au contraire cela
développait l'esprit de classe
et de solidarité:
Combien je l'aimais ma petite école
de Rigarda au pied du Canigou !
il fallait monter un escalier, et en haut il
y avait une jolie vigne vierge qui avait
pris de belles couleurs flamboyantes
deux arbres des acacias pour faire de
l'ombre, et plus haut
une autre cour de récréation;
Celle-ci était attenante aux bois
et à la campagne environnante
-que de bons souvenirs, que d'émotions
c'est avec regret que je l'ai quittée
Oh ! Rigarda tu es dans mon cœur avec
le clocher et l'église tout à côté; dont
l'horloge rythmait notre vie
maintenant il n'y a plus d'école, elle est
devenue une salle de réunion de la
mairie qui ,elle aussi a changé de lieu
Quand j'y vais c'est le cœur gros, et je
revois tout Tout est en moi .. Je revois
l'endroit où j'allais cueillir des violettes
pour offrir à Feu ' Madame Palmarole '
notre regrettée maitresse d'école