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LE BLOG DE ROSIE

LE BLOG DE ROSIE

Ce blog a été crée pour partager mes émotions, mes coups de cœur, mes états d'âme ,Pourquoi j’écris ? Pour vivre, pour parler de l'amour pour que le sentiment, l’émotion prennent corps, pour que l’âme chavire, pour que le ciel se teinte de rose - parce que l'on peut rêver et en faire une réalité. - Ecrire pour louer le jour et attendre la nuit, où l'écriture est plus facile..Écrire en choisissant les mots pour panser des maux ♥

Publié le par Rosie
Publié dans : #coup de ♥coeur
Le fabuliste avait bien vu

La Laitière et le Pot au lait

Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue elle allait à grands pas ;
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple, et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l'argent,
Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée ;
La chose allait à bien par son soin diligent.
Il m'est, disait-elle, facile,
D'élever des poulets autour de ma maison :
Le Renard sera bien habile,
S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ;
Il était quand je l'eus de grosseur raisonnable :
J'aurai le revendant de l'argent bel et bon.
Et qui m'empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau ?
Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ;
La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s'excuser à son mari
En grand danger d'être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l'appela le Pot au lait.

Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m'élit roi, mon peuple m'aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.

jean de lafontaine

 

Le fabuliste avait bien vu

Qui ne fait  de" châteaux en Espagne"

de rêves un peu fous ?

On peut toujours rêver : 

parfois on trébuche

là où on s'était distinguée

on doit garder notre authenticité

et surtout  ne pas nous couper

de nos racines

c'est un bel enseignement

car quand trop on embrasse

mal on étreint

nos Perrettes ne sont pas battues

par leur mari

- et souvent l'amour propre

est un compagnon 

qui aide a se relever

et d'un autre pied repartir....

c'est la morale de la fable,

pas trop de rêves

qui font trébucher

j'aime toutes ces fables

C'est pour cela que ce jour

je l'ai partagèe

Cela me permet de la réviser

car je l'a connais - par cœur -

elle est légère comme

l'était Perrette

Cela nous remet parfois

dans le bon chemin

Adieu honneurs éphémères

Adieu l'authenticité

Adieu la popularité

et vive la réalité

qui l'emporte sur le Rêve

sachons toujours rêver ....

Chacun songe en veillant,

il n'est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur

emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,

Le fabuliste avait bien vu
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