Ces jours-ci j'ai entendu
au dessus de ma tête u
n grand bruit d'ailes
c'était des oiseaux migrateurs
Ce n'était pas des hirondelles ,
ni des étourneaux ni des tourterelles,
les nôtres sont fidèles et restent
dans nos jardins
Des oies sauvages peut être
ou des cigognes venant d'Alsace
à leur bruit , à leur façon de s'aligner
on reconnaît ces oiseaux qui
s'organisent pour s'entraider
car le chemin est long !
les plus fragiles sont portés
par les plus robustes....
Et aussitôt me vient à l'esprit
le texte extrait d'un de mes manuscrits
sur les oiseaux qui gentiment se font
cui cui en signe d'amitié
Et en voici pour vous le tendre récit...
Ce texte est tiré
d’un de mes manuscrits
c'est un échange entre deux amis
qui s'apprécient qui ont retrouvé des
goûts communs
des souvenirs, ceux de leur enfance
tout est très discret,
avec beaucoup de tact
et de sensibilité :
ce fut un épisode heureux
que cet échange : on pourrait dire
que c'est une écriture
à quatre mains
d'où cet intérêt et ce mutuel
enrichissement
c'est un peu tout en métaphores,
en symboles
je vous laisse lire cette page
- il l’a appelée Eve comme la première
femme de l’humanité et pour elle,
il est l’oiseau bleu de la méditerrané:
pour la symbolique,
il a préféré le goéland
en rapport avec le beau texte de
:Jonathan Livingston le goéland
Elle écrit sur le clavier
de son ordinateur
elle y met tout son cœur,
car il est devenu son confident
Ses doigts comme sur un piano s’agitent,
ils sont agiles ils caressent
les touches ou avec énergie l
es frappent.Son écran est ouvert,
et devant elle vient se poser un oiseau
- érudit et de bonnes mœurs -
il lui fait de gentils cui-cui.
C’est un oiseau migrateur qui s’est
perdu une nuit d’hiver,
il faisait si froid, il volait avec ses
congénères,a été attiré par le soleil.
Sur une branche virtuelle
il s’est posé, en face d’elle.
Il lui dit, en mots symboliques :
Qu’elle est un rayon de soleil
qu’elle brille comme une étoile,
celle de Salomon,
elle préfère pourtant
celle qui a cinq branches
qui est l’harmonie
intérieure et extérieure.
Elle, il l’a appelée Eve,
elle a ajouté : Eve et la tentation.
oui la tentation est au bout de ton clavier
,cet oiseau migrateur
celui que tu as rencontré
sur le net,cet oiseau virtuel
qui t’a entraînée sur les pas
de l’étoile pour découvrir
une belle prose
si délicate et agréable.
Il t’a dit, sans pourtant te le dire
clairement en faisant des métaphores
que deux oiseaux pouvaient se retrouver
pour se sourire, échanger,
s'entraider dialoguer,
s’enrichir en se tenant de nobles propos.
Ils ont des points communs,
des goûts communs et des souvenirs
Que peuvent bien se dire deux oiseaux
migrateurs qui se rencontrent sur la
toile ? Ils échangent, sur leur vie passée
ou présente.
Elle c'est Eve c'est ainsi qu'il l'a nommée
Le voyant sourire dans son écran,
elle pense, l’imaginant, l’idéalisant
devant tant de belles phrases suscitées
par sa grande culture :il est compétent,
il lui apprend des nouveautés,
élève son esprit. Il lui dit:
- Quand tu marches dans la nuit
tu as tendance à regarder où tu mets les
pieds, la nuit te remet sur terre.
L’étoile te force à relever la tête et te
permet de t’orienter de façon
différente.L’étoile te remet dans
l’universel,elle te sort du soleil levant
qui bouge, qui tourne.
Si tu as de la chance de trouver, non pas
une étoile mais l’étoile, celle qui ne
bouge pas celle qui est sur l’axe un
repère, le seul repère ;
mais toi, tu es le repère familial,
l’axe fixe.
Eve signifie la vivante c'est sans doute
pour cela qu'il l'a appelée ainsi :
et maintenant quand je marche
je ne lève plus la tête et je regarde où je mets mes pieds
et je pense à toi ami
qui es dans les étoiles
C'est pour cela qu'elle a écrit
au petit matin :
J’aime la façon dont tu as su m’aborder !
J’aime la façon dont tu me parles
en symbolique !
J’aime que tu stimules ma fierté !
J’aime que tu me parles de mes
activités !
J’aime, j’aime, j’aime...
Il lui a répondu:
- Quel réveil !
Je ne pouvais l’imaginer !
Et puis plus rien, sinon des choses
banales, il n’était plus là...
Elle a éteint l’écran de son ordinateur.
et soudain, il lui fait un petit cui-cui !
en cachette, lui a t-il écrit
Il lui avait dit auparavant :
Tu es un rayon de soleil
elle veut donc briller pour le retenir.
Et lui : tu es l’or du nombre d’or,
laisse-toi guider par l’étoile.
Et puis non, elle n’a pas dormi
tellement elle était heureuse.
L’oiseau, l’ami virtuel
s’est évadé pour retourner
dans son horizon,
il revient et sur un air mi- moqueur,
mi-moralisateur il écrit :
Eve ne tient pas sa parole, Eve ment…
Mais, Eve a peur de devenir dépendante
de cet autre qui lui dit ce qu’elle
attend, dans une belle prose si bien
présentée.Elle lui a dit « Non »,
piquée à vif dans son orgueil :
J’ai pensé à la chanson
Eve lève-toi, qui est si belle
et dont j'ai rencontré
son interprété Julie Piertri
Il lui écrit :
les yeux expriment l
e regard de l'âme
mais aussi l’amour,
jamais l’indifférence.
Elle savait que c’était pour elle
un atout et lui envoya des photos
où elle souriait.
Elle souriait et voulait l’aider,
le distraire par ses histoires, l’étonner,
le surprendre l'aider
a travers le clavier de son ordinateur
Elle était sotte certainement
ou manquait soudain de jugement pour
se laisser aller
à une dépendance, celle de cet écran où
l’oiseau ne se serait plus posé en lui
souriant.
Elle avait dû mal interpréter ses mots.
Ils auraient pu se rencontrer dans un
lieu discret et personne n’aurait deviné
leur complicité.
Il lui promettait de prendre sa main dans
la sienne,pour une sardane et une
chaine d'union pour lui transmettre un
fluide d’amitié de fraternité...
Elle en rêvait déjà, comme de l’accolade
qu’il lui donnerait si un jour ils se
rencontraient dans ce lieu parfait, à
l’abri des regards.
Pour ne pas être suivis
au travers de leurs écrits,
et que d’autres yeux
ne lisent pas leurs échanges
ils ont effacé leurs traces sur les ondes
ces empreintes qui trahissent et sont
des liens repérables
Effacé l’effacé oui c'est fait....
les traces de nos échanges restent
partout et je suis heureuse de te relire
elles resteront après nous
ainsi que tes belles photos
et j'ai cet écrit que tu avais mis
sur ma page ! la tourterelle dans le
jardinet les souvenirs
des oiseaux bleus
de la côte Vermeille -
mis en musique- par un artiste.