Quand nous jouions à la marelle
cerisiers roses et pommiers blancs
ceci est la chanson
nos jeux c'était dans la cour de recréation
Un, deux, trois
un pied léger à cloche pied !
Quatre cinq..Des deux pieds un palier…
Six, peut-être je ne m’en souviens plus
Et puis les deux pieds de nouveau sept et huit
Nombre magique et puis l’arrondi le ciel
Des carrés, la terre, un cercle l’infini …
c'est un parcours de vie
J'ai eu l’impression et je la garde
que nous retombons parfois en enfance
ou en adolescence on joue par la lucarne
celle de l'ordinateur et on retrouve des amis
on communique par le clavier en images et photos
on ne se sent jamais seul et entouré
Ceci me rappelle,
et ceux qui sont plus anciens s’en souviendront
que d’un rien on jouait en plaçant une bricole dans
une main et en faisant un, deux, trois, c’est celle-là
une chance sur deux !!!et puis il y avait ce jeu
où on cachait une chose et il fallait trouver
où elle était.. et on disait
tu chauffes tu refroidis, si on s’éloignait
ou bien tu chauffes, tu brûles
Ah tu as trouvé !
C’était un jeu d’enfant
Et plus subtil celui des adolescents
c'était un peu la découverte
du corps de l'autre
Et je me souviens de ces parties de cache-cache
pas banales dans le village de mon enfance
que voici : Rigarda en conflent
Où après le mois de Marie en Mai
On allait dans tout le village pour jouer
en groupes on se cachait
Il me semblait qu'en fermant les yeux
On ne me verrait pas !
Jeux innocents pour moi petite-fille
A l'école c'était souvent a la marelle au chat perché à la
corde Ah tu chauffes ou tu refroidis
A Colin-Maillard..Un peu jeu de mains
Vous en souvenez-vous ?
C’était entre filles et garçons pendant la récréation
Sous l’œil vigilant de la maîtresse d’école
C’était des jeux d’antan
Et maintenant la chanson au clair de la lune
celle que je suis allée capturer
est une chanson certes enfantine
mais pleine de symboles, il y a la lumière
au clair de la lune mon ami Pierrot
ouvre moi la porte : c'est pour moi un autre regard…
Nous avions des machines à coudre
des fers qui ne repassaient pas, et des dînettes
pour faire manger nos poupées
je me souviens de la beauté et finesse
du décor et de la porcelaine de ces jouets raffinés
nous en prenions grand soin
Pas de boites magiques ,
des plumier des plumes, des crayons
et du beau papier pour dessiner -
D'un rien à la campagne on faisait un amusement
en soufflant sur les pétales des coquelicots en les ouvrant
et suivant la couleur s'extasier !
Et puis avec des noyaux d'abricot
les garçons faisaient des sifflets ainsi
qu'avec des roseaux des flûtes
tout était amusement quand on n'avait pas autre chose
et je pense que nous étions heureux
de vivre en harmonie avec la nature
"L’enfant voit tout en nouveauté ;
il est toujours ivre.
Rien ne ressemble plus à ce qu'on appelle l’inspiration,
que la joie avec laquelle l’enfant
absorbe la forme et la couleur.."