On revient toujours à nos racines c'est notre éducation
et on a besoin d'ailes pour prendre notre envol
vers l'avenir
Ce n’est pas encore le temps des roses
Mais ça ne saurait tarder
Il fait ce jour un temps aigre et marin
Digne d’un temps des cavaliers le vent souffle
Et les fleurs souffrent
Elles sont fragilisées par ce souffle
Qui tourbillonne, et dévaste tout
Je n’ai pas d’obligations et vais rester dedans
Où je me sens bien !
C’est souvent pour retrouver l’imaginaire et rêver
: Bon exemple hier
Où j’ai participé à une réunion culturelle autour d’un homme
Qui nous est devenu familier tant ses émissions son prisées
Patrick de Carolis
Quel érudit, quel homme de sensibilité !
Religieusement et avec recueillement nous l’écoutions
Lire ses poèmes ; Merveille, tout coule, tout roule,
tout est retenue, joie ou peine
Tout est dit avec une grande sensibilité
un peu de sensualité juste ce qu'il faut
J’étais conquise par la valeur et le poids de chaque mot
Je ne me souviens plus du qualificatif du lilas
qui pourtant me marquât !
Des racines oui il en a, et elle sont
de notre belle région Arles en Provence
Il y a la douceur des Artésiennes celle du pays
Du ciel rougeoyant au couchant !
Émotions sensibilité et aussi sensualité
Dans les mots , tout un art ; un recueil de poésies
Né d’une situation et nourri par l’imaginaire fécond
Imaginaire ou l’enfance défile
C'est un retour aux sources,
l’enfance est ce qui nous a construits
ce sont nos racines faite de l’air du temps,
de nos rencontres des émotions suscitées par nos lectures
des souvenirs de nos parents : le premier baiser
le temps léger ou plus lourd, le temps qui fuit,
le temps de partir ailleurs de se construire,
ou même se reconstruire
avec toujours de l’énergie !
Comme si la fin était le commencement
Mais oui c’est cela ; et les ailes alors c’est pourquoi
Oh pour voler à sa façon, grandir et planer comme l’oiseau
Avoir des ailes pour voir l’avenir comme dans un ciel bleu
A côté de moi une amie essuyait une larme tant elle était touchée
Chacun écoute et ressent d’une façon différente
Et pour ceux qui écrivent, c’est vrai que le meilleur moment
C’est la nuit, ou on peut exprimer son émotion,
car on est dans un demi sommeil pour moi ce fut ainsi
j’ai écrit les plus belles pages la nuit
-il faut des rêves dans la vie, et dans les rêves des fantasmes-
la nuit est pour nous préparer à la mort
Les rêves nous font découvrir nos autres vies
et c’est là que l’imaginaire est en nous et joue
j’aime beaucoup aller me blottir dans ce paradis
ou je laisse mon imagination, je suis dans mon nuage rose
c’est pour cela que j’attends la première éclosion,
et je vois cet églantier qui enlace deux fois le rosier
et je rêve ou fantasme tout est symbole
Est-ce que ce vent n’aura pas séparé les deux amants
J’espère bien que non
et qu'en même temps ils fleuriront !
C'était une soirée riche et dense
légère pourtant comme le son de cette voix qui nous emportait
dans l'imaginaire avec un fond de vérité
les racines de l'auteur et beaucoup de sensualité
Un grand merci à Francine qui a eu cette idée
et avec l'aide de la mairie a pu concrétiser ce rêve
On voit Monsieur le Maire
remerciant Patrick de Carolis
il lui remet ensuite
la médaille de la commune
Eléonore n'a voulu retenir que ces dernières paroles, mais Henry Plantagenêt est loin d'être le Vivien de son imagination et elle ressent une pointe d'envie à l'égard de sa soeur dont le mari est un roi de vingt ans et de belle prestance.
Le souverain vient de se lever et avec simplicité, s'avance vers elle. Vu de près, il est encore moins plaisant : des épaules étroites, un long visage encadré de cheveux blonds ondulés, prolongé au menton d'une courte barbe, et surtout affligé d'une paupière tombante, parfois agitée de tics. Pourtant, il rayonne d'une telle joie, son regard est si avenant et sa voix si chaleureuse qu'Eléonore en oublie sa déception.