C'était un jour d'hiver,Il faisait gris dehors
La cheminée était allumée
Et diffusait une agréable chaleur
Le temps passe si vite dans ces moments là
Que je voudrais parfois aller voir le grand horloger
Pour lui demander d’appliquer
ce que nous faisons en octobre
reculer les heures, faire tourner les aiguilles
dans l’autre sens, pour aller moins vite
C’est fou quand je revois certains événements
et biens chers amis, de lieux différents et de même origine
Cela fera bientôt 7 ans que nous correspondons ( 2010)
indirectement, et puis personnellement
le temps passe si vite
Nous aurons égrené les quatre saisons
nous serons connus, et reconnus
Ce sont nos souvenirs qui nous unissent
Même si nos vies sont différentes
Nous avons ensemble un socle commun, et puis
Nous avons cheminé chacun vers notre destin
Comme ces oiseaux qui se rassemblent
en volutes partent vers le soleil !
pour migrer l’hiver venant
En volutes formant des fractales
Qui se nourrissent, s’organisent s’élèvent !
Nous ce sont nos souvenirs qui nous ont rassemblés
et nous sommes devenus complices
complices et amis, nous aimerions bien ensemble
faire un retour aux sources
En été, quand le temps sera plus clément
c’est peut-être ces échanges
qui nous font trouver le temps plus court
Nous partageons parfois le même celui de nos racines
et nous aimons en parler pour faire revivre ce temps
nous ne radotons pas pourtant
Qu’en pensez-vous chère Martine ?
Je ne demanderai pas l’avis a notre ami espiègle,
il nous fait chercher c’est ainsi que nous sommes trouvées
sur les traces des pierres d’une chapelle
Souvenez-vous ?
Vous aviez écrit : » j’aimerai connaître la dame de Rigarda
nous avons échangé à trois
et cherché les mystères que renfermaient les pierres
Et puis tout d’un coup alors que toutes deux
Y mettons notre temps et notre cœur
Il nous répond : Maintenant silence
J’ai mis el silencio : c'était pour nous recueillir
Et pour nous c'était Rigarda, Finestret
et Banyuls sur Mer : Trois, et encore trois amis
Et maintenant très chère amie
vous êtes partie, vers les étoiles
et je pense très fort à vous
à vous que l'on voit danser la sardane
ici dans les jardins du Sénat
vous étiez la plus catalane des Parisiennes
et la plus parisienne des Catalanes
et Martine est partie l'an dernier;
et c'est en hommage que je publie ce texte
Silence aussi pour moi devant cela
Et a bientôt la joie de pouvoir se réunir
Deux et un cela fait trois !
Nous étions plus nombreux
autour de la table familiale
il faut savoir varier les plaisirs
nous partageons tant avec vous
et avec d’autres qui par des réseaux nous sommes connus
les amis de nos amis sont aussi vos amis
des liens se créent tous les jours
il faut les renforcer, c’est bien mieux de se dire
Qu’on s’aime, de s’adresser des cœurs
des bises ou bien des bisous et des poutous
de se dire des mots aimables de fraterniser
avec ceux qui le voudront
Nous pourrons ainsi faire
Une chaine de bonnes volontés
Souvenez-vous la chanson !
La chaine autour du monde
La chaine la notre, la votre, la Sardane
C’est un partage de valeurs
Nous sommes trois et pourrons faire neuf et douze
On en fait des choses avec ce nombre
Comptez !
Martine, vous et moi cela fait trois
et Rigarda Finestret et Banyuls : cela fait aussi trois
Que de beaux souvenirs, une page se tourne
celle du livre de notre vie, et il demeure le souvenir
vous étiez joyeuse rayonnante, enjouée
et le ciel vous a rappelée , et vous voici une autre étoile
qui brillera dans la voûte étoilée
Pour vous ma plus belle rose, dont le parfum
s'exhale vers la voute Celeste à la tombée de la nuit