Je crois que les pleurs
sont les fleurs de l'âme,
Fleurs dont le secret
fleurit dans les yeux.
Je voudrais pour vous
d'autres fleurs, madame
Si les astres d'or
sont les pleurs des cieux.
Je crois qu'un sourire
est la fleur de joie
Qui va de la bouche
au jardin des cœurs ;
Je voudrais pour vous
des lèvres de soie
Si vos lèvres d'or
des miennes sont sœurs.
Je crois que l'amour
est la fleur d'ivresse
Fleur de toute ivresse
et des jours bénis ;
Je rêve pour vous, madame,
sans cesse,
Au sublime amour
des cœurs infinis.
Arthur de Bussières
Vague à l'âme lames de fond
larmes de l'âme, battements du cœur
Tout s'additionne se confond
tristesse,envie de hurler parfois !
et surtout maintenant
nous sommes tous différents,
certains feront une dépression
et d'autres voient monter en eux
une grande colère
de voir qu'il n'y a nul bon sens,
et que l'on nous mène en bateau :
envie de hurler de pleurer
et de Résister
J'écrivais tous les jours,
c'est une addiction
et maintenant moins :
le cœur n'y est plus ni l'envie
des idées pour aligner des mots
venus de mes maux,
des phrases et des farces parfois
des jeux de tous ces mots
qui sont en moi
mais je dois attendre
pour prendre du recul
et me retourner :
travailler encore et encore,
c’est ce qu’il y a de meilleur je crois
j'ai écrit, j'ai tiré des enseignements
j'ai compris beaucoup de choses
sans jamais juger,
j'ai sans doute pu
panser: panser des plaies, et penser à
ceux qui ont besoin de moi
et je continue sur ce chemin celui de
l'aide celui de l'amitié,
de la fraternité de l'amour
vous qui me connaissez,
vous pouvez compter sur moi
dans l'incertitude dans l'amour,
dans l'attente de jours meilleurs
J'aimerai que vous soyez
tous heureux Hélas !
La vie est courte , et longue à la fois
Aimer est toujours un acte de foi ,
d’espérance
Que la joie revienne après une
reconstruction
que l'amour soit plus fort
que tout et même que la mort
Que nos cœurs soient unis
dans cette quête de liberté
celle qu'on nous vole tous les jours !
il faudra du temps pour se reconstruire
avec l'aide de la famille et de nos
précieux amis
L’écriture me permet d’évacuer
Une partie de mon stress positif
J’écris je range et puis je garde
Mais le plus difficile est de relire
Car c’est l’émotion qui me gagne
Je pense que je ne suis pas la seule
Car je reviens sur mes pas
Je lis le virtuel, le réel le concret
Je mets un visage et des yeux malicieux
Sur certains écrits !
sur d'autres c'est une voix
je verse une larme
en me souvenant ! d'un temps ...
Souvent ce sont des pleurs
et parfois je ris de moi
oui je ris de mon innocence
de ma naïveté de ma pureté,
m'a dit un ami sincère
je suis parfois comme une adolescente
avec son cahier secret
où je consigne tout
les joies les peines l
les jours lumineux
et d'autres plus ténébreux
, plus sombres plus tristes
où mon cœur ne sait plus
comment il bat
mon cœur bat toujours
mais a perdu le sel de la vie
Les privations de liberté
ont touché à mon anergie
! le moral était meurtri
La colère me gagne
tous les jours un peu plus...
Les larmes arrivent facilement
Rien ne me laisse indifférente
Ce que j’ai écrit est souvent
décoré d’une image
Ou d’une photo qui était
un gage sincère
le reflet de mes émotions,
ou de mes coups de cœur
C’est beau de pouvoir exprimer
Tous ces sentiments en musique
Celle des vibrations de mon Etre
Elle est authentique
ma petite musique
souvent classique
un peu démodée : Mélodieuse
ou porteuse d’un message
Elle est harmonie
Pour accompagner mes émotions
celles de ma vie, de mon parcours,
de mon chemin de mes changements,
de mes avancées, de mes pauses
ou de la vie qui suit son cours :
du temps qui passe,
Je donne de l’amour autour de moi
qui parfois ne se voit pas
car les yeux ne peuvent pas voir
même s’ils sont grands ouverts
le cœur bat et donne,
pour tous ceux qui me sont chers
et souvent ont besoin de moi
Donner est plus valorisant que recevoir
on donne parfois sans compter
on donne tout ce que l'on a en soi
on donne quand on a soi même
beaucoup reçu c'est comme un retour
et on se fait plaisir deux fois
Je pense qu'il faut se prêter aux autres
et ne se donner jamais qu'à soi-même."
Montaigne