trouve son origine dans la bible
j'ai mis pour vous ce texte,
je vous incite à le lire
car il est d'une grande beauté ...
Quel est son sens ?
Très tôt, le Cantique a connu une double destinée
poème d'amour prisé du monde profane,
que l'on continue de chanter en faisant les vendanges
en Israël :Texte mystique interprété comme la parabole
de l'Alliance entre Dieu
et son épouse, Israël dans la tradition juive,
l'Église ou le croyant dans la tradition chrétienne .....
Mon bien-aimé parle et me dit :
Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
car voici, l'hiver est passé
La pluie a cessé, elle s'en est allée
Les fleurs paraissent sur la terre,
le temps de chanter est arrivé,
et la voix de la tourterelle
se fait entendre dans nos campagnes.
Le figuier embaume ses fruits
Et les vignes en fleur exhalent leur parfum.
Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher,
qui te caches dans les parois escarpées
fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix
; Car ta voix est douce, et ta figure est agréable.
Prenez-vous les renards les petits renards
qui ravagent les vignes car nos vignes sont en fleur.
Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui
Il fait paître son troupeau parmi les lis.
Avant que le jour se rafraîchisse,
et que les ombres fuient,
Reviens !... sois semblable, mon bien-aimé,
à la gazelle ou au faon des biches
Sur les montagnes qui nous séparent.
Sur ma couche, pendant les nuits,
J'ai cherché celui que mon cœur aime ;
Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé.
Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville,
dans les rues et sur les places
Je chercherai celui que mon cœur aime...
Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé.
Les gardes qui font la ronde dans la ville
m'ont rencontrée
: Avez-vous vu celui que mon cœur aime ?
A peine les avais-je passés que j'ai trouvé
celui que mon cœur aime
Je l'ai saisi, et je ne l'ai point lâché
Jusqu'à ce que je l'aie amené
dans la maison de ma mère,
Dans la chambre de celle qui m'a conçue
Je vous en conjure, filles de Jérusalem
par les gazelles et les biches des champs,
ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour
avant qu'elle le veuille
Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami,
filles de Jérusalem ! Où est allé ton bien-aimé
Ô la plus belle des femmes ?
de quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé ?
nous le chercherons avec toi.
Mon bien-aimé est descendu à son jardin
au parterre d'aromates,
pour faire paître son troupeau
dans les jardins, et pour cueillir des lis
Je suis à mon bien-aimé,
et mon bien-aimé est à moi ;
Il fait paître son troupeau parmi les lis.
tu es belle, mon amie, comme Thirtsa
agréable comme Jérusalem
Maïs terrible comme des troupes
sous leurs bannières.
Détourne de moi tes yeux,
car ils me troublent
Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres
suspendues aux flancs de Galaad.
Tes dents sont comme un troupeau de brebis
qui remontent de l'abreuvoir ;
Toutes portent des jumeaux,
aucune d'elles n'est stérile
ta joue est comme une moitié de grenade,
derrière ton voile... Il y a soixante reines,
quatre-vingts concubines
et des jeunes filles sans nombre.
Une seule est ma colombe, ma parfaite
Elle est l'unique de sa mère
la préférée de celle qui lui donna le jour
. Les jeunes filles la voient, et la disent heureuse
Les reines et les concubines aussi, et elles la louent.
Qui est celle qui apparaît comme l'aurore
,belle comme la lune, pure comme le soleil
,mais terrible comme des troupes
sous leurs bannières ?
Je suis descendue au jardin des noyers
pour voir la verdure de la vallée,
pour voir si la vigne pousse,
si les grenadiers fleurissent.
Je ne sais, mais mon désir
m'a rendue semblable
aux chars de mon noble peuple.
Reviens, reviens, Sulamithe ! ....
Reviens, reviens, afin que nous te regardions.
Qu'avez-vous à regarder la Sulamithe
comme une danse de deux chœurs ?
que tes pieds sont beaux
dans ta chaussure fille de prince !
Les contours de ta hanche sont comme des colliers
Œuvre des mains d'un artiste.
Ton sein est une coupe arrondie
où le vin parfumé ne manque pas
Ton corps est un tas de froment, entouré de lis
Tes deux seins sont comme deux faons,
comme les jumeaux d'une gazelle
.Ton cou est comme une tour d'ivoire
tes yeux sont comme les étangs de Hesbon,
près de la porte de Bath-Rabbim;
Ton nez est comme la tour du Liban
qui regarde du côté de Damas.
ta tête est élevée comme le Carmel,
et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre
Un roi est enchaîné par des boucles !...
Que tu es belle, que tu es agréable,
O mon amour, au milieu des délices !
ta taille ressemble au palmier,
et tes seins à des grappes.
Je me dis : Je monterai sur le palmier,
j'en saisirai les rameaux!
Que tes seins soient comme les grappes de la vigne
le parfum de ton souffle comme celui des pommes
et ta bouche comme un vin excellent
,qui coule aisément pour mon bien-aimé
et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment!
Je suis à mon bien-aimé,
et ses désirs se portent vers moi.
Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs
Demeurons dans les villages !
dès le matin nous irons aux vignes
nous verrons si la vigne pousse,
si la fleur s'ouvre, si les grenadiers fleurissent.
Là je te donnerai mon amour.
Les mandragores répandent leur parfum,
Et nous avons à nos portes
tous les meilleurs fruits : nouveaux et anciens :
Mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.
Oh! que n'es-tu mon frère,
allaité des mamelles de ma mère
! Je te rencontrerais dehors,
je t'embrasserais, et l'on ne me mépriserait pas.
Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère
tu me donneras tes instructions
, Et je te ferai boire du vin parfumé,
du moût de mes grenades.
Que sa main gauche soit sous ma tête
et que sa droite m'embrasse !
Je vous en conjure, filles de Jérusalem
ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour
avant qu'elle le veuille.
Qui est celle qui monte du désert,
appuyée sur son bien-aimé ?
Je t'ai réveillée sous le pommier
là ta mère t'a enfantée,
c'est là qu'elle t'a donné le jour
. Mets-moi comme un sceau sur ton cœur
, Comme un sceau sur ton bras ;
Car l'amour est fort comme la mort,
la jalousie est inflexible comme le séjour des morts ;
Ses ardeurs sont des ardeurs de feu,
une flamme de l’Éternel
les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour,
et les fleuves ne le submergeraient pas ;
Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison
contre l'amour, Il ne s'attirerait que le mépris.
Nous avons une petite sœur,
qui n'a point encore de mamelles;
Que ferons-nous de notre sœur
le jour où on la recherchera ?
Si elle est un mur, nous bâtirons
sur elle des créneaux d'argent
Si elle est une porte,
Nous la fermerons avec une planche de cèdre.
Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours
J'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
Salomon avait une vigne à Baal-Hamon
Il remit la vigne à des gardiens
chacun apportait pour son fruit mille sicles d'argent
.Ma vigne, qui est à moi, je la garde.
A toi, Salomon, les mille sicles
et deux cents à ceux qui gardent le fruit !
Habitante des jardins !
des amis prêtent l'oreille à ta voix
.Daigne me la faire entendre !
Fuis, mon bien-aimé !
sois semblable à la gazelle
ou au faon des biches,
sur les montagnes des aromates !.......