Te souviens-tu Mademoiselle
de ce temps ?où tu avez vingt ans
attendais le prince charmant
Un prince, un chevalier,
ou un autre un homme
que tu aimerais éperdument
et qui te le rendrait !
C'était en d'autres temps
mais quand même
on a toujours vingt ans quand on aime
tu étais belle dans tes voiles blancs
pas Ophélie
mais une jeune-fille qui aime la vie.
La vie, l'amour, la délicatesse,
la complcité
Une femme qui l'aime toujours
cette vie avec en-vie...
On a toujours vingt ans
quand on aime
tu étais belle dans tes voiles blancs
pas Ophélie mais une jeune-fille
qui aime la vie...
Où es-tu Mademoiselle si belle
Tu rêves trop
d’Ophélie de Rimbaud
Et de ses longs voiles blancs
qui flottent sur l’eau
Pour toi Ma-demoiselle
Ce n’est pas le fleuve
qui t’a emportée
Tu es bien vivante et aimante
Tu avais rêvé d’un blanc chevalier
d’un amour secret
Tu te préparais pour le rencontrer
C’était dans ton jeune âge.
même pas vingt ans
Tu le décrivais dans un amour platonique
Le chevalier qui viendrait le chercher
Au petit matin pour t’emmener
Vers les hauts sommets ?
Ceux de l’amour et de la connaissance
et dans tes voiles de lumière
tu avais envie de danser
pour montrer à tous ton bonheur
celui qui se lit dans les yeux
avec une infinie candeur
C’était le premier homme,
et tu avais un peu peur
avec tendresse
il te prit dans ses bras
il avait hâte et toi aussi,
son cœur battait fort le tien aussi :
Tant de temps luit dit-il !
tant de temps que nous attendons ce moment
il sut par sa délicatesse te faire de doux baisers
et tu les lui rendais, tout était feutré magique
dans cette aurore presque boréale
Nimbée de tiédeur de blanc de mille douceurs
ton cœur chavirait pour de bon
et puis ; tout était si rapide si tendre
que tu ne te souviens plus,
si c’était rêve ou réalité
il te dit que tu étais merveilleuse,
une jeune-fille raffinée : une fée
il te voyait telle que tu étais
une presque petite-fille,
une presque adolescent
qui aime pour la première fois
il fut très tendre avec toi émerveillé
une fée disait il !
Un don une promesse
oui Mademoiselle tu n’as pas rêvé
le tendre chevalier est venu te prendre
pour t’amener sur les hauts sommets de la gloire
Tu le porte dans ton cœur,
il est devenu ton bel amant
Ton mari, ton époux
et sans doute plus encore
Je vous revois en ce jour de printemps
Quel bonheur simple et durable
Quand l’amour est un tout et vous emporte
Ma demoiselle
c’est une page que j’ai écrite
Pour toi , et qui est un de mes manuscrits
J’aime les histoires
qui se terminent bien
Et d’amour tu fus couverte de longues années
Ses baisers tu en voulais encore et toujours
alors que tu étais dans la crainte;
Et tout doucement et avec beaucoup d’amour
il faut donner pour recevoir
je te revois en ce matin de printemps
l’allure fière et la tête haute ;
celle d’une jeune-fille devenue femme
Tout était beauté !
Dans tes blancs atours
Tu es devenue femme comblée
ne pleure pas, et sois heureuse
heureuse et toujours amoureuse
de celui qui ce jour sut éveiller en toi
le vrai le merveilleux amour partagé
vous voici comblée Ma Dame
Ma dame ! Oui mon chevalier !
c'était si tendre, si beau si délicat
un ange qui m'effleura !
Mademoiselle, vous étiez si belle
Ma Dame vous étiez comblée d'amour
et de tout pour la vie,
ce pourrait être un joli conte
pour vous mon prince Charmant
et votre églantine devenue Rose
de vous portera toujours l'amour
l'amour est plus fort que la mort
et la Rose est re-naissance ...
Amour et co-naissance ...
Communion, complicité
Amour parfait ♥