C'était à l'ancien temps celui de mon enfance
nous apprenions fe belles poésies :
qui faisaient la gloire de ma grand-mère
Quand nous avions des repas de famille
à la fin du repas les jours de fête,
chacun y allait
de sa chansonnette : parfois en catalan
Et pour moi je montais sur une petite chaise
et j'allais réciter une poésie
j'en avais plusieurs dans ma mémoire
Et suivant je déclamais en y mettant les geste
ce que mes arrières petites-filles
font en chantant , sur un air connu....
Cette étoile ( messagère lointaine)
j'ai eu le bonheur de la déclamer
un soir une nuit, une cérémonie aux étoiles
au mois de Juin ; et j'ai tout de suite annoncé
en hommage à ma grand-mère et a sa gloire
j'étais comme transportée par l'ambiance spirituelle
Une nuit de St Jean dans un domaine
parmi les blés et les coquelicots
C'est fou comme nos souvenirs d'enfance
font surface et s'enrichissent d'autres expériences
la voute étoilée apporte le rêve, a nous de le réaliser
le temple était à ciel ouvert comme en Égypte
la grande ourse nous guidait.....et la petite ourse
pour moi portait des secrets.....
Les temples en Égypte était à ciel ouvert et dans l'axe
de l'étoile polaire du levant à l'Orient
comme le sont nos églises .....
A l'ouest le soleil anime les vitraux...
Pâle étoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant ;
De ton palais d’azur au sein du firmament,
Que regardes-tu dans la plaine ?
La tempête s’éloigne et les vents sont calmés ;
La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère ;
Le phalène doré, dans sa course légère,
Traverse les prés embaumés.
Que cherches-tu sur la terre endormie ?
Mais déjà sur les monts je te vois t’abaisser ;
Tu fuis en souriant, mélancolique amie,
Et ton tremblant regard est près de s’effacer.
Étoile qui descend sur la verte colline,
Triste larme d’argent du manteau de la nuit,
Toi, que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long troupeau le suit :
Étoile, où t’en vas-tu dans cette nuit immense ?
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ?
Où t’en vas-tu si belle, à l’heure du silence,
Tomber comme une perle au sein profond des eaux ?
Ah ! si tu dois mourir, bel astre, si ta tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter, un seul instant arrête ;
Étoile de l’amour, ne descends pas des cieux ...
Alfred de Musset