Aux 4 vents
C'est ainsi que nous devions appeler notre maison
d'abord parce quelle est en haut d'une colline
et symboliquement parce que nous avons 4 enfants
le premier né en juillet serait le sirocco
ce vent chaud qui souffle parfois
Le second né en décembre serait la tramontane
quand elle passe dans mon pays sur le Mont Canigou
et pour notre première fille ce serait un vent plus léger
celui du printemps qui préside au mariage des fleurs
et aussi un vent de mer elle est née
sous le signe des poissons
Pour la dernière un doux zéphyr qui rafraichit
zéphyr serait un vent d'Ouest
car souvent il fait très beau au mois d'octobre
Ce jour le vent souffle fort, c'est de la tramontane
Les arbres se plient et même s'entrechoquent
parfois une branche qui s'était détachée
à la dernière tempête tombe au sol
pas de papillons pas d'abeilles pas de butineurs
seul le bruit du vent fait sa musique grinçante
l'air le souffle le vent c'est un des 4 élèments
En haut de la colline on a une belle vue
sur les contre-forts des Cévennes c'est le nord
et quand l'horizon est bleu c'est signe de beau temps
vent du Nord qui dégage le ciel en poussant vers la mer les nuages
en hiver il est froid, et en été très dérangeant surtout à la plage
il s'affronte à la mer, faisant de la houle
des creux en haute mer
et repoussant les vagues, qui viennent doucement
mourir sur le sable la mer est très froide et d'un bleu intense
Mauvais partenaire pour les navigateurs
Éole détenait les vents dans des outres il en était le maitre
et les envoyait pour agiter la mer ou la rendre plus sereine
le vent il en faut , mais point trop : Mistral violent
ou tramontane qui vient mourir à mes pieds
Vent d'Ouest ou vent d'Autan qui apportent la pluie
chacun des vents est différent ,
en ce moment il fait se ployer mes bambous
et s'agite dans le grand chêne côté nord !
les pétales de roses se sont envolés au vent
mes hortensias qui portent des fleurs nouvelles
sont aussi secoués, pour les protéger je vais
abondamment les arrose ! le Vent le soleil les nuages
ce Printemps c'est trompé de saison : Vivement
qu'il soit stable et nous mette en joie
Vive le vent qui sème et essaime !
il décoiffe tout il est irritant ! il desséchè les plantes
et me dérange : les poussières et pollens volent au vent
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d'aventure
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts