Solitude ou Méditation ...

Un très beau texte sur un sujet qui est toujours d'actualité (et de plus en plus). La solitude est complexe, difficile à vivre et à comprendre. Mais on peut en sortir et surtout ne pas en souffrir. On peut même l'aimer et en avoir besoin comme vous l'écrivez bien !

La solitude<br />  <br /> Ca prend au torse, au poumon, au cœur… Ca fait mal. On ne sait pas trop où. Quand ca se ressent, ca se ressent. C’est toujours une lutte de le contenir, de ne pas le crier, de ne pas le pleurer, ce sentiment de solitude. Il est latent. Il t’attend, le soir à la maison. Les weekends, les dimanches… les dimanches soirs… Au diner, au déjeuner, au petit déjeuner. Seul. Face à soi-même, pour soi-même. Sans servir aucun but affectif. Sans recevoir aucune affection. N’être là pour personne, sauf pour soi.<br />  <br /> C’est l’œuvre d’un moine en quête que de vivre seul. Mais le moine a des intentions, il a un but, il recherche. Ces recherches, j’ai le sentiment de les avoir entreprises. Je n’ai pas la prétention de les avoir éprouvées bien sûr, mais elles ne m’animent plus du tout. Je ne retire plus rien de bon de ma solitude. Elle est destructrice, elle est souffrance. <br />  <br /> Je lis qu’elle est maladie. Certains parlent même d’épidémie car elle touche bien des gens. Beaucoup de personnes âgées. Je les comprends bien. Ce doit être encore plus dur d’être vieux dans ce sentiment puisque vieillesse et solitude riment tous deux avec perte de sens. Pourquoi tenons-nous à la vie si c’est pour être seul ? Comment un vieux fait-il sans l’espoir de changer sa condition ?<br />  <br /> C’est une situation paradoxale pour moi car j’ai toujours eu le sentiment d’avoir crucialement besoin de l’autre dans ma vie, dans la gestion, dans l’organisation, dans l’échange, dans la joie. Je me sens un peu handicapé et l’autre m’a toujours beaucoup aidé. Au point, en fait, d’avoir le sentiment de peser trop, de gêner, d’être de trop. Mais mes choix m’ont conduit vers une âpre solitude. Pourquoi ? Affronter ? Me défier ? Ne pas peser ? Eviter les souffrances de l’attachement ? M’élever par la souffrance et dépasser le sentiment d’abandon ? Faire face, seul, à ma vie, à mon chemin.<br />  <br /> J’ai choisi ma solitude : pour ma profession, pour mes élans d’aventures, pour fouiller les limites de mon courage, pour aller plus loin. Où suis-je désormais ? Je suis loin. Loin de tout. Loin de tous. Au final, j’ai le désespoir au cœur. Ou plutôt une profonde tristesse. Un sentiment d’échec que je ne réconcilie pas. Où est ma famille ? Où sont les miens ? Tous sont si loin. Où est la famille que j’aurais pu construire ? C’est là que la souffrance est fatale. Elle est constat, état de fait tangible. Elle est tristesse mais elle doit être assumée pleinement. Une famille requière une femme. J’ai eu beau tomber amoureux bien des fois, je n’ai pas su m’engager lorsque c’était possible. J’ai fui. Quelque part, j’ai garantie ma solitude qui aujourd’hui m’affecte tant. <br />  <br /> Être lointain semble avoir été mon but. Il est acquis et désormais je le déteste. Il m’a amené bien des richesses, bien des découvertes. Quête de liberté. Quête d’aventure. Mais l’âge venant, je me retrouve comme un marin sans port et le jour manque amèrement de lumière et de chaleur.<br />  <br /> Quand on écrit avec l’encre des larmes, c’est qu’il est sans doute temps d’agir… Mais pour faire quoi ? Et avec qui ? <br /> <br /> Hom Sel

Merci pour ce partage c'est une agréable lecture et un moment de detente

méditer, respirer, se ressourcer, se poser, parler avec son intériorité, c est plein de vie! c est aller très loin dans l inaction. C est vivre intensément de l intérieur. C'est comme lire les billets de Rosie, c'est réparateur et bonheur ! Je vous souhaite une semaine remplie à raz bord d'émotion de vie.

C'est très bien ce test , car souvent on confond solitude et fait d'être seul, on peut être en solitude au milieu d'une foule, tout en étant entourées..Nous avons besoin de ces moments pour nous ressourcer et prendre du recul...Merci Cordialement

<br /> Toujours a donner des petits bonheurs et du temps en partage..agréable ce lien. Pleine de créativité !! c'est bien trouvé..<br />

<br /> Ma chère Rosie vous êtes notre précieuse amie à tous ,nous avons tous des moments de solitude quand on ne peut partager des instants qui nous semblent fait pour deux ou pour une assemblée<br /> d'amis - comme ici et comme dit notre cher ami Ada , nous sommes attachés à ces moments , à ces liens que vous avez crée partout pour que nous puissions communiquer ce qui contribue à nos petits<br /> bonheurs , un sourire pour notre amie Lisa que nous attendons  avec  poème et douceur sur votre jolie page - je vais aller voir les liens .<br /> <br /> <br /> Bonne journée à toutes tous .<br />

<br /> Bonjour chère amie Rosie,<br /> <br /> <br /> La solitude est, pour moi, bien souvent, un refuge très agréable. la réponse au test le prouve. Mais, j'ai besoin de ce "contact" matinal avec les ami(e)s que j'ai trouvé au Figaro.<br /> <br /> <br /> Très bonne journée, chère amie.<br /> <br /> <br />  <br />

<br /> Meditation ! pas solitude, seul, on n'est jamais seul dans sa tête, a moins d'être bien delaissée. Comme le ressentent certaines personnes âgées, je ne suis plus bonne à rien, et on me delaisse,<br /> c'est sans doute un sentiment ! vaste débat..<br />